Le 28 Août dernier nous rappelait le 20e anniversaire de la signature de l’Accord d’Arusha pour la Paix et la Réconciliation au Burundi. 20 ans, cela semble déjà si loin, et pourtant c’est ce qui a ramené la paix au Burundi même si le régime du Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces de défense de la démocratie (CNDD-FDD) s’efforce de l’effacer pour de bon. Signé le 28 Août 2000 à Arusha, en Tanzanie, pour tenter de mettre fin à quatre décennies marquées par des guerres à répétition, l’Accord d’Arusha pour la Paix et la Réconciliation au Burundi a permis de calmer les démons qui ont ensanglanté le Burundi depuis plusieurs décennies. Cet accord reposait sur de bases solides qui allaient donner un élan positif pour l’avènement d’un nouvel ordre politique stable. En particulier, l’un des objectifs de cet accord était decombattre l’impunité et garantir des prises de décision consensuelles tout en assurant un certain équilibre au sein des forces de défense et de sécurité. Se faisant, cela allait apaiser les mémoires blessées et enterrer la hache de guerre. Cet accord avait permis de calmer un peu les démons qui ont ensanglanté notre pays depuis plusieurs decennies Un accord sur papier ? Le parti au pouvoir, le Cndd-Fdd n’a jamais caché sa désapprobation de cet accord, même s’il l’avait intégré dans la signature du cessez-le-feu signé également à Arusha le 03 décembre 2002 entre le Gouvernement de Transition du Burundi et le Cndd-Fdd. « Le CNDD-FDD a adhéré à cet accord par calcul opportuniste mais il n’y a jamais cru. En conséquence, il a entrepris de le saper et s’est progressivement érigé en pouvoir hégémonique. La mise en œuvre des lois et réformes prévues par l’accord d’Arusha et la constitution a été confiée à un acteur hostile aux principes et à l’esprit qui les sous-tendent. Il s’est attelé à saper Arusha progressivement.»1. Fait étonnant tout de même, ce sont les leaders du CNDD-FDD, la plupart des orphelins de 1972, qui ont refusé de mettre en place une Commission d’enquête judiciaire internationale chargée d’enquêter sur les actes de génocide, les crimes de guerre et autres crimes contre l’humanité prévue dans le protocole I d’Arusha afin de juger les auteurs des crimes commis au pays depuis l’indépendance. Il faut dire qu’eux-mêmes trainaient plusieurs casseroles en matière de crimes contre l’humanité commis durant la lutte. Il eut en fin de compte une alliance de raison entre l’ancien régime militaire et les anciens maquisards pour enterrer ce volet judiciaire. Ce sont les leaders du CNDD-FDD qui ont refusé de mettre en place une Commission d’enquête judiciaire internationale chargée d’enquêter sur les actes de génocide, les crimes de guerre et autres crimes contre l’humanité Aujourd’hui, ce qui reste de cet Accord est une Commission Vérité et Réconciliation (CVR) dont le travail est lui-même contesté tant ses dirigeants s’illustrent par une mémoire sélective et extrémiste, qui éloigne cette Commission de son objectif principal de réconcilier les burundais. Mais nous reviendrons sur la CVR à une autre occasion… Adieu Arusha et l’espoir de paix au Burundi ? Le Burundi renoue avec ses démons. À peine 100 jours au pouvoir, le nouveau pouvoir dirigé par Evariste Ndayishimiye s’inscrit dans la continuité de l’effacement définitive des principaux acquis d’Arusha qui stabilisaient le pays. Dominé par les durs, militarisé, le pays est devenu de nouveau une junte militaire, ce que le CNDD-FDD avait combattu. Le bilan du nouveau régime est déjà peu reluisant. La purge ethnique au sein de l’armée qui vise les anciens militaires Ex-Fab continue, les disparitions forcées aussi. On dénombre plusieurs exactions des Imbonerakure au vu et au su de l’appareil policier et judiciaire du Burundi. Ces derniers tuent, rançonnent, arrêtent, battent et emprisonnent « les opposants » en toute impunité. Ils sont souvent appuyés par les forces de l’ordre. Un clan d’intouchables au-dessus des lois fait la pluie et le beau temps. Ainsi, le 25 Août 2020,àKinama, dans la commune urbaine de Ntahangwa, en mairie de Bujumbura, des Imbonerakure, à majorité composés des démobilisés Cndd-Fdd, ont battu trois juges, un magistrat et un greffier de la Cour d’Appel de Ntahangwa qui avaient fait une descente sur une parcelle litigieuse sise dans ce quartier et dans laquelle est érigée une maison abritant une association de ces Imbonerakure. Une milice qui s’en prend au pouvoir judiciaire en toute impunité, cela illustre bien le contexte socio-politique actuel. Ces exactions sont accompagnées par des discours de haine qu’on croyait avoir enterré. Initié par Feu Nkurunziza, le mot « Mujeri», soit des chiens faméliques enragés, a largement été repris par les Imbonerakure pour désigner les Tutsis. Le terme « Ibipinga » (traitres) désigne les Hutus de l’opposition. Comme partout ailleurs où les régimes ont déshumanisé une catégorie de la population, cela permet de justifier et relativiser les exactions à l’encontre de ces groupes. Plus récemment, un cas a versé beaucoup d’encre c’est celui d’un certain Kenny Claude Nduwimana. Depuis plusieurs mois, il diffuse des messages de haine en qualifiant les Tutsi « des épines qui ne pourrissent pas », « poison » ou « prostituées », « vauriens », « vulgaires criminels », « chiens », « chacals », « buveurs de sang», « sous-hommes qui ont tous les vices », ce n’est pas « un peuple de Dieu », des « étrangers » sur le sol burundais. Le silence des autorités habilités et le CVR, qui comptait ce dernier dans son équipe de communication jusqu’à récemment, cache mal un soutien tacite de ces discours haineux. Le retour des démons et des cycles de violences ? Les mêmes causes produisant les mêmes effets, c’est sans grande surprise qu’on signale de plus en plus une rébellion dans plusieurs coins du Burundi. Ces derniers, désignés comme des rebelles par certains médias et comme des bandits par les autorités burundaises, conduisent des attaques dont le pouvoir se presse de minimiser l’ampleur. Un mouvement en particulier, le mouvement Red –Tabara (Résistance pour un Etat de Droit), a reconnu ce 15 septembre 2020 être présent au Burundi. Cette situation est suivie avec inquiétude par les Burundais, eux qui ont peur de renouer avec les démons d’avant
Journée mondiale des réfugiés: Réfugié un jour, réfugié pour toujours?
Selon l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), le terme « réfugié » fait référence à toute personne qui, « craignant avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays ». Depuis l’accession à son indépendance, le Burundi a connu beaucoup de violences politiques, de persécutions ethniques, de violations massives des droits humains, provoquant ainsi un exode de la population fuyant les persécutions. Dans ce beau et petit pays d’Afrique Centrale, les derniers à avoir pris le chemin de l’exil sont partis suite aux violences perpétrées par des forces de l’ordre et certains miliciens Imbonerakure (ligue des jeunes affiliés au parti au pouvoir CNDD-FDD0) après le passage en force de feu président Pierre Nkurunziza pour un 3e mandat illégal et illégitime. Les exilés du régime appartiennent dans les deux principales ethnies (Hutus et Tutsis), chose qu’on n’avait pas l’habitude de voir dans le passé. Le Haut-Commissariat pour les Réfugiés (HCR) estime à 333,505 le nombre de réfugiés burundais dans la région des Grands Lacs. Avec plus de 164 620, la Tanzanie compte le plus de réfugiés burundais. C’est aussi dans ce pays qu’on rapporte plusieurs violations des droits de réfugiés en particulier dans le camp de réfugiés de Nduta. Si certains ont pu fuir et s’établir en toute sécurité en Occident, nombreux sont ceux qui sont encore dans la misère dans les camps de réfugiés africains ou ceux qui ont la nostalgie du pays. Pour Justine Nkurunziza, Présidente de la Coalition de la Société Civile pour le Monitoring Électoral (COSOME), la journée mondiale pour les réfugiés lui rappelle qu’elle n’avait jamais pensé qu’un jour elle quitterait le Burundi et devenir, du jour au lendemain, apatride. Mais ce voyage lui a appris d’être résiliente. Quant à Blaise Nijimbere alias Baconib, activiste des droits de l’homme et lui-même réfugié, ses pensées vont à des centaines de milliers de compatriotes en exil, partout où ils sont et surtout à ceux des camps des réfugiés. Pour Pacifique Nininahazwe, grand défenseur des droits de l’homme, la journée internationale des réfugiés devrait rappeler à tout être humain sur terre qu’il peut devenir réfugié à tout moment. « Je ne m’étais jamais intéressé à la situation des réfugiés avant de le devenir moi-même. Je ne savais rien de leurs souffrances et de leur condition. Je souhaite beaucoup de courage à mes compatriotes réfugiés ». Pacifique Nininahazwe, Défenseur des droits de l’homme Il en profite pour rappeler que la journée mondiale du réfugié« est une occasion de sensibilisation sur les droits des réfugiés et doit être une occasion d’expression des réfugiés sur leurs conditions de vie, sur les violations de leurs droits. Pour l’humanité entière, ça devrait être un moment de réflexion sur les causes de l’exil des citoyens ». Lui aussi a une pensée particulière pour les nombreux réfugiés burundais dans les camps en Tanzanie, au Congo, au Rwanda, en Ouganda, au Kenya, en Zambie, au Mozambique et au Malawi. Difficile d’être considéré comme un pays en paix lorsqu’on produit régulièrement des réfugiés. Ainsi, chaque régime essaie plus ou moins de rassurer afin que les filles et fils de la nation rentrent au bercail. On l’a observé dans les années quatre-vingt-dix avec l’avènement du multipartisme au Burundi, c’est encore le cas aujourd’hui avec des dirigeants qui ont, eux-mêmes, été des réfugiés. Lors de l’intronisation du nouveau président Évariste Ndayishimiye, l’Archevêque de Gitega, Mgr. Simon Ntamwana, a demandé au nouveau président de laisser les réfugiés rentrer. Dans un discours mi-figue mi-raisin envers ces derniers, le nouveau président de la république appelle au retour des réfugiés pour, dit-il, contribuer au développement du pays. « Que Dieu nous donne du courage et la résilience, et qu’il fasse en sorte qu’on rentre chez nous en paix et sécurité ». Blaise Nijimbere alias Baconib, Activiste des droits de l’homme Avant ce retour, il faudra tout de même des préalables. Selon Pacifique Nininahazwe « le régime doit s’engager dans un dialogue franc avec les leaders en exil pour une solution rapide et durable à la crise burundaise, ce qui permettra le retour des réfugiés dans leur pays ». André Dunduri, Président de l’Alliance des Burundais du Canada (ABC), abonde dans le même sens: « Le Burundi doit créer des conditions rassurantes et favorables au retour des réfugiés ». Selon lui, « c’est avec un environnement favorable qui inclut le respect des libertés civiques et politiques à l’endroit des individus, des partis politiques, de la société civile et des médias qu’on rassurera ceux qui ont fui le pays ». Ensemble tout devient possible d’après le slogan de campagne du nouveau Président élu. Au-delà des discours, les burundais attendent avec impatience des actes concrets tout en incluant les réfugiés dans cet ensemble qui constituait son slogan de campagne.
Élections au Burundi: À la croisée des chemins?
La campagne électorale est lancée. Pierre Nkurunziza a cédé aux pressions internes, régionales et internationales. Pas de quatrième mandat, encore moins d’intronisation à vie. Un départ qui, malheureusement, intervient tardivement après un mandat de trop obtenu dans le sang et en violation de la constitution. Qui commence mal finit mal dira-t-on, le bilan du régime de Nkurunziza est si sombre que sa sortie est peu honorable. Le régime laisse derrière lui plusieurs milliers de morts et, il est coupable des actes de torture, d’arrestations arbitraires, de viols, d’assassinats et de disparitions forcées. Les graves violations des droits humains ont laissé des traces indélébiles de souffrance et la Cour Pénale Internationale (CPI) a ouvert une enquête sur les exactions du régime. Qui plus est, une partie des acteurs politiques, de la société civile, la plupart des journalistes des médias indépendants ainsi que des centaines de milliers de Burundais sont encore en exil. Un contexte électoral peu rassurant C’est dans ce contexte peu rassurant que s’organisent les prochaines élections dont la campagne a officiellement commencé ce lundi 27 Avril 2020. On note en particulier une intolérance politique dont les membres du Congrès National de la Liberté (CNL) paient un lourd tribut. Cette intolérance politique est accompagnée par l’utilisation d’un mouvement de la jeunesse Imbonerakure, affilié au parti au pouvoir, qui véhicule un discours de haine qui est même enseigné aux jeunes générations. Nous remarquons également une instrumentalisation des travaux de la Commission Vérité et Réconciliation (CVR) à des fins électoralistes. De plus, l’absence d’observateurs neutres aux lieux du vote; le musèlement de la liberté d’expression par l’emprisonnement et l’intimidation des journalistes sèment beaucoup de doutes sur la légitimité des résultats qui sortiront de ces élections. Ce sont ces professionnels des médias qui devraient normalement être sur le terrain pour couvrir le déroulement des élections en donnant une information juste et fouillée dans le but de rassurer non seulement la population mais aussi les autres candidats qui briguent le fauteuil présidentiel. Et comme si ces maux ne suffisaient pas, le Coronavirus (COVID-19) frappe de plein fouet. Pendant cette période électorale, il serait judicieux de prendre toutes les précautions afin d’encadrer les rassemblements de masse qui, sans cela, risquent d’être des catalyseurs de la propagation rapide de cette pandémie. Ce qu’attendent les burundais des élections Malgré ce contexte plein d’inquiétudes, le pays est à la croisée des chemins vers un élan politique qui pourrait soit, le condamner de rester dans la misère et dans le désespoir, ou de le relancer sur la voix de la paix et du développement. Dans l’hypothèse d’un scenario positif, tous les burundais attendent des candidats qui gagneront les élections des actions urgentes qui vont relancer le pays sur la voie de la paix et du développement, à savoir : Restauration de la sécurité pour tous Les violences politiques, la torture, les disparitions forcées et les exécutions extra judiciaires doivent cesser. Les forces de l’ordre doivent protéger tous les burundais, travailler pour la population et non pour un parti ou un individu au pouvoir. Aucune organisation civile à l’instar des jeunes militants des partis comme les imbonerakure ne devra plus se substituer aux organes de défense et de sécurité. L’instauration d’un climat de tolérance et de respect des droits humains pour tous Il faut créer un environnement favorable qui inclut le respect des libertés civiques et politiques à l’endroit des individus, des partis politiques, de la société civile et des médias. À cet effet, les nouveaux élus devront relancer le dialogue avec les membres de l’opposition en vue de réhabiliter les partis politiques disloqués, la société civile exilée et les médias indépendants détruits. Des mesures devront être prises pour garantir un retour sécuritaire des réfugiés. Réhabilitation de la justice et de la bonne gouvernance Beaucoup de Burundais croupissent dans les prisons arbitrairement et injustement par le simple fait d’appartenir à des organisations politiques divergentes avec le pouvoir en place. Ces innocents n’attendent du changement que leur remise en liberté. De plus, les burundais ont soif d’une mise en place réelle des mécanismes de justice afin de juger les crimes graves dont ils ont été victimes. Les nouveaux élus devront rompre avec les pratiques de mauvaise gouvernance et manifester une réelle volonté politique pour sévir contre ceux qui privilégient leurs intérêts personnels au détriment de la population. Les priorités ci-haut citées rassureront le peuple Burundais et la communauté internationale. Elles ramèneront un climat de paix et de sécurité permettant ainsi de faire face aux enjeux économiques et sociaux, tel que : la revitalisation du système éducatif, l’amélioration du système de santé publique, la réhabilitation et la construction de nouvelles infrastructures. En outre, la promotion et la redynamisation du secteur privé seront encouragées afin de stimuler la création d’emplois. Le Burundi est un des pays dont le taux de chômage des jeunes diplômés est particulièrement très élevé et cela constitue un potentiel foyer d’insécurité. L’Alliance des Burundais du Canada en appelle à la responsabilité des acteurs politiques Burundais pour mettre en avant les aspirations du peuple Burundais au-delà des querelles partisannes et de se garder de tout acte pouvant retourner les burundais dans la détresse qu’ils endurent depuis ces dernières années. @Alliance des Burundais du Canada (ABC)
Chères burundaises, Chers burundais,
Chères burundaises,Chers burundais, Il y a exactement 5 ans, jour pour jour, qu’une petite clique au sein du CNDD-FDD décida de replonger le pays dans un marasme politique et social. Un simple vote à mains levées à la permanence nationale du parti a suffi pour que tous les espoirs nés de la signature des accords d’Arusha soient anéantis. Face à un troisième mandat illégal, le peuple burundais s’est levé en voulant prendre en main sa propre destinée. La répression fut terrible. Grâce au courage des manifestants du 26 avril 2015, la diaspora s’est organisée afin de porter loin la voix des persécutés et de dénoncer ces crimes contre l’humanité sur la scène internationale. La société civile et la diaspora, incluant l’ABC, se sont donc données comme mission d’attirer l’attention sur ces crimes graves qui se commettent au Burundi depuis ce jour. Cela n’a pas du tout été facile, car il a fallu affronter beaucoup d’obstacles sur le chemin : le découragement le doute l’inconscience de certains compatriotes Mais, le plus important est que 5 ans plus tard, nous sommes toujours debout, plus forts et plus déterminés à faire du Burundi un pays où les hutu, les tutsi, les twa, les ganwa et les étrangers se sentiront en paix et en sécurité. Ce 26 avril 2020, on se doit aussi de rendre hommage à Jean Nepomucène Komezamahoro et toutes les victimes de répressions sanglantes des forces de l’ordre du Burundi et des miliciens Imbonerakure à la solde de Pierre Nkurunziza. Notre pensée va aussi aux centaines de milliers de refugiés qui errent dans la misère des camps au Rwanda, en Tanzanie et en R.D. du Congo. Enfin, nous rendons hommage au courage des prisonniers politiques et à la résilience de toutes celles et tous ceux qui tiennent encore debout. Longue vie aux braves jeunes, aux braves femmes et hommes qui sont le moteur de la lutte pour un état de droit et une justice pour tous. À vous, chers amis, vous qui continuez à être des artisans de paix, nous crions : « HASTA LA VICTORIA SIEMPRE ». La justice et la paix verront le jour un jour au Burundi. Restez debout!
On vous promet de l’argent facile? Attention à l’arnaque
Trop beau pour être vrai… On vous demande 100$ et on vous promet un retour sur investissement élevé? Une occasion en or? On vous dit de faire vite? On vous cite tel ou tel qui a déjà gagné tel montant d’argent mais on reste vague sur ce qu’on vend et d’où vient le profit? Attention à l’arnaque! Comment ça fonctionne? Des gens vous proposent d’investir de l’argent et vous promettent de multiplier cet investissement par un grand pourcentage dans un délai très court. Ces derniers jours à Ottawa au sein de notre communauté, on propose à plusieurs jeunes de donner 100$ avec un retour d’investissement de 800$. En réalité, le fraudeur paie les premiers membres avec l’argent des nouveaux membres et on a l’impression que l’argent génère des profits élevés. On vous invite même à chercher d’autres nouveaux membres. Et après? À un certain moment, il y a plus d’anciens membres que de nouveaux membres et l’argent des nouveaux membres ne suffit plus pour rémunérer tout le monde. La pyramide s’écroule…Peu scrupuleux, seuls les initiateurs de cette arnaque amassent beaucoup d’argent et disparaissent aussitôt que cette limite est atteinte. Beaucoup de burundais, incluant des membres de nos associations, ont été victimes de cette arnaque en 2017. Le dossier est encore en justice. Pour plus de détails sur ce genre de fraudes, veuillez visiter le Centre antifraude du Canada du gouvernement du Canada au lien suivant: https://antifraudcentre-centreantifraude.ca/scams-fraudes/investment-investissement-fra.htm Si vous avez été victime de cette arnaque, on vous suggère de retirer votre investissement et de contacter le Centre de police communautaire le plus proche de chez vous ou de nous contacter si vous avez des questions. Point de contact Centres de police communautaire: Tel: 613-236-1222 Site: Ottawa Police Alliance des Burundais du Canada: Email: info@abuca.org Facebook: Alliance des Burundais du Canada Twitter: @ABC_Federal IG: abc_abuca Burundi We Want Email: burundiwewant@gmail.com Facebook: Burundi We Want Twitter: @burundiwewant IG: burundiwewant
Covid-19: Besoin d’assistance?
Bavandimwe, Amashirahamwe Alliance des Burundais du Canada (ABC) na Burundi We Want (BWW) bishize hamwe muribi bihe bigoye kugira bafashe benewacu. Ni haba hari abantu babahumure (abari muzabukuru, abafise ubumuga, abafise abana bato bibana) bafise ikibazo ca déplacement, vyaba mukugura imiti canke infungugwa, mwandikire umwe muraba bantu: Justine Nkurunziza: (613) 302-0729 Camille Kamanzi: (613) 606-3260 Lyse-Pascale Inamuco: (613) 407-7795 Murakoze***Chers compatriotes, L’Alliance des Burundais du Canada (ABC) et Burundi We Want (BWW) lancent un projet commun de solidarité pour assister notre communauté burundaise dans ces moments difficiles. S’il y a parmi nous des personnes qui ont besoin d’assistance (les aînés, les personnes vivant avec un handicap, les familles mono parentales avec enfants en bas âge) dans leurs déplacements afin d’aller chercher des médicaments ou de la nourriture, veuillez contacter une des personnes suivantes : Justine Nkurunziza: (613) 302-0729 Camille Kamanzi: (613) 606-3260 Lyse-Pascale Inamuco: (613) 407-7795 Merci
COMMUNIQUÉ:Cultures sans frontières (21 mars 2020) – Reporté
C’est avec regret que, compte tenu du contexte actuel relié à la pandémie COVID-19, nous sommes dans l’obligation de reporter notre deuxième édition « Cultures sans Frontières». L’événement affichait déjà complet et nos artistes étaient prêts à embarquer dans cette seconde aventure. Cependant, dans le souci de la santé et du bien-être de nos participants et partenaires, nous allons nous conformer aux directives reçues de la part des agents de la santé publique qui interdisent désormais tout rassemblement de plus de 250 personnes. Nous allons suivre de près l’évolution de la situation et vous communiquerons ultérieurement la prochaine date. Nous vous remercions pour votre support et vos encouragements habituels et nous excusons pour ce report indépendant de notre volonté. _________________________________________________________ Given the current context of the COVID-19 pandemic, it is with regret that we are postponing our second edition “Cultures sans Frontières“. The event was sold out and our artists were ready to embark on this year’s adventure. However, in concern for the health and well-being of our participants and partners, we will be complying with public health directives, which forbids any gathering of more than 250 people. We will be monitoring the situation closely and will keep you informed of the new date accordingly. We thank you for your support and your usual encouragement, and we apologize for this postponement.
Deuxième édition de l’événement culturel “Cultures Sans Frontières”
L’Alliance des Burundais du Canada (ABC) vous invite à la deuxième édition de l’événement culturel “Cultures sans frontières”. L’objectif de l’événement est de promouvoir et de renforcer les liens entre les communautés et de présenter la riche diversité de la région de la capitale nationale. Ce grand spectacle, à la fois moderne et traditionnel, est une grande rencontre des pays des 4 coins du monde et un évènement unique où des Clubs culturels illustrent la diversité culturelle à travers des exhibitions folkloriques représentatives de plusieurs pays. Les artistes incluent les célèbres tambourinaires du Remesha Drums, le groupe culturel Ishaka et le groupe Sama. Le Rwanda sera aussi présent avec le groupe Indashyikirwa, sans oublier l’Amérique latine qui sera représentée par le groupe Héritage Colombien et l’Irlande avec une prestation spéciale de Denis et Ross. D’autres surprises vous attendent. l’inscription est souhaitable pour garantir votre place: https://www.eventbrite.ca/e/cultures-sans-frontieres-tickets-93123560075 Venez nombreux!
INVITATION: Discussion sur les enjeux du cheminement scolaire et la discrimination systémique
L’Alliance des Burundais du Canada vous invite Samedi le 1er février 2020, De 14h à 20h (conférence et réseautage) Adresse: Collège universitaire dominicain 96 Empress Ave, Ottawa, ON K1R 7G3 Thème: Discussion sur les enjeux du cheminement scolaire et la discrimination systémique Animée par la jeunesse burundaise: Shamika Shanny Loïca et Adissa Bigirandavyi Contacts: Lyse-Pascale Inamuco: 613-407-7795 Adissa Bigirandavyi: 613-240-8605
AVIS SPORTIF
Un club omnisport “INTARE WARRIORS” est né au sein de notre communauté. Représenté dans 4 cellules de la ville d’Ottawa, il organise un tournoi de Basketball au 815 Boulevard Saint Laurent selon le calendrier suivant: Le 25 Janvier 2020 Ottawa Sud- Ottawa Ouest (15:00) Ottawa Vanier- Ottawa Orléans (16:00) Le 8 Février 2020 Ottawa Orléans- Ottawa Sud (15:00) Ottawa Ouest- Ottawa Vanier (16:00) Le 15 Février 2020 Ottawa Vanier- Ottawa Sud (15:00) A 16h: Ottawa Orléans- Ottawa Ouest (16:00) Le 22 Février 2020 Match de consolation (15:00) Finale (16:00) Cérémonies de remise de coupe et des prix et le lancement officiel du CLUB OMNISPORT” INTARE WARRIORS” (17:15) Venez nombreux soutenir nos jeunes.